Les parfums, source de bien être et plaisir continu
Comment se singulariser alors même que les effets de la mondialisation battent la mesure et prennent le pas sur nos vies ? Inéluctablement elle réduit à peau de chagrin ce qu’il reste de différent en chacun de nous. Les sens peuvent permettre d’échapper à ce concept d’uniformisation universelle.
Les réminiscences olfactives sont porteuses de bons ou de mauvais souvenirs. Elles font instinctivement appel à notre mémoire. En cela, le parfum est une source de bien être. Il apporte un plaisir continu évoluant tout au long de la journée.
Le parfum est unique, au contact de la peau se développent des senteurs particulières, personnalisées. L’élixir prend toute sa dimension et exalte ses fragrances. On se parfume pour soi, l’odeur est délicate et confidentielle, on la sent dans les plis de son col de chemise ou de son étole. Le parfum est aussi réservé à celui qui vient déposer un baiser.
Se parfumer c’est porter un intérêt à sa personne. C’est la quintessence du raffinement et de la sensualité.
Le parfum évoque le voyage, la recherche des essences rares et précieuses, la conquête de mondes nouveaux et exotiques. Un Eden. Un tel concentré de plaisir dans un flacon est un luxe à portée de main. Se parfumer c’est devenir un voyageur du monde.
Le parfum n’a pas vocation à cacher la personne derrière une odeur ; se parfumer c’est rechercher une forme d’authenticité, de naturel.
La recherche d’un parfum témoigne d’une quête vers notre propre Identité.
Caroline Réthoré et Sandrine Iglarz
